A sonnet, sonnet et demi

Qui n’a jamais été en quête d’éternité ?

Sommes-nous clairvoyants ou myopes tels des taupes ?

Qu’était donc l’inconnu que Browning fit chanter

Un amour sans fin pour la belle Evelyn Hope ?

Personne ne sera à jamais illusionné

Aucune perfection n’a le droit d’exister

Comme si la race humaine était prédestinée

A tromper, à trahir, et donc désenchanter

Tous les poètes, pros, amateurs ou en herbe

Ont crié dans le vent, pleuré dans les rafales…

Mais comme nous l’affirme un célèbre proverbe

N’est-ce pas appeler l’introuvable Graal ?

On l’a chantée dans mille églises et cathédrales

Un Eden perdu, dix paradis retrouvés

Attention aux croyants passage réservé

Les changements du cœur vont du « Bien » vers le « Mal »

Un triste phénomène bien souvent constaté

Et c’est proportionnel à la lucidité

En effet je crois bien qu’il est en général

Plus simple de haïr ce qu’on a adulé

Que d’encenser sincèrement ce qu’on a brûlé

Comments

[Deuterium]

Je penche plutôt pour un rebellion de mon ordinateur.
Ou peut-être aussi l'incompétence de son propriétaire. (En fait, c'est sûrement ça...)

[Waterlily]

Merci...

(Qu'est-ce qui t'est arrivé ? Un bug ? lol)

Bizzz

[Deuterium]

Le sonnet et demi, belle invention ! (J'aime beaucoup ton titre, ça me rappelle vaguement quelque chose)
En fait, j'aime bien le poème en général. Surtout la deuxième et la sixième strophe que je trouve très réussies.
Enfin, ce sont de bien vagues approximations de commentaires, qui valent ce qu'elles valent, c'est-à-dire sûrement pas grand chose, vu que je saurais difficilement faire un poème pareil.