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Bribes de Vie et Battements du Coeur
10 septembre 2006

No Journey's End...

No_Journey_s_End

No Journey’s End est le titre d’un reportage d’une vingtaine de minutes consacré à Loreena McKennitt, interprète de The Lady of Shalott, dont j’ai parlé dans la note précédant celle-là. J’ai eu ce reportage par mon père, qui m’a offert en Noël dernier le dernier CD qui me manquait de cette artiste, To Drive the Cold Winter Away, et c'était avec…

Loreena McKennitt est une interprète (auteur et compositeur) canadienne, née en 1957 à Morden d’une famille d’origine irlandaise. Elle possède son propre label indépendant, Quinlan Road, depuis 1985, l’époque de la sortie de son premier disque, Elemental. Elle a aussi chanté pour le théâtre, et composé pour le cinéma, notamment Highlander III et The Santa Clause.

Cependant, mon but n’est pas de détailler sa biographie, je resterai sommaire. Quinlan Road me semble le site le plus approprié pour cela.. ce site a en plus l'avantage d'être disponible en plusieurs langues.

Je vais plutôt parler de ce reportage, que j’ai vu plusieurs fois et qui me passionne un peu plus à chaque fois.

Loreena McKennitt est une voyageuse, qui s’interroge beaucoup sur la spiritualité, la religion, la diffusion et l’influence des cultures les unes sur les autres. Le titre de Huron Beltane Fire Dance illustre bien ce mélange, influence celtique au Canada... Ses albums constituent un journal de ses voyages, de ses impressions, de ses sentiments. D’où le titre : No Journey’s End. Un voyage qui n’aura jamais de fin car il restera toujours quelque chose à découvrir.

Les premières phrases de son reportage sont celles-ci :

I would say that I’m a pilgrim like anyone else is a pilgrim. It’s in the sense that we use our tools, our skills, to make our way through this life, and try to make sense of it that we can.

Ainsi, elle utilise la musique, le voyage et la recherché pour répondre à cette question : How does the world go round ?

Au final, sa musique devient mondiale, bien qu’essentiellement inspirée de la tradition celtique. The Mask and the Mirror (1994), notamment, est très inspiré par la musique orientale.

Loreena s’inspire parfois d’œuvres de poètes anciens, comme Tennyson avec The Lady Of Shalott, mais aussi Theresa d’Avila pour la chanson The Dark Night Of The Soul (traduite de l’espagnol en anglais pour la circonstance), et d’un conte pour The Bonny Swans

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Cette chanson est racontée par une jeune fille de famille royale, noyée par sa sœur aînée jalouse de l’amour d’un homme, qui est réincarnée en cygne, symbole celte de la mort (chez les Celtes, la vie et la mort n'étaient pas clairement séparées...) puis en une harpe donnée à son père. Dans la dernière strophe, elle décrit sa famille rassemblée dans la salle du trône… Ce clip est mon préféré. On y voit Loreena chanter, jouer de la harpe, et aussi le cygne, centre de l’histoire, le tout dans des tons ondulants, or, rouge, et bleu clair, et l’image ondule parfois, comme un reflet sur l’eau du lac… L'image ci-dessus, un screenshot pris sur le film, n'est aps horizontale par hasard, on voit le reflet de la jeune fille sur le lac uniquement... C’est étrangement fascinant.

Cette chanson fait partie de l’album The Mask and the Mirror très exploité dans le reportage, car il est basé sur un voyage au Maroc. The Mask and the Mirror la révélation et la dissimulation des coutumes et de la spiritualité des peuples… repris notamment dans le refrain de Marrakesh Night Market, une de mes chansons préférées, elle aussi… Elle évoque les marchés nocturnes festifs de Marrakesh, lors du Ramadan…

Would you like my mask ?
Would you like my mirror ?
Cries the man in the shadowing hood…
You can look at yourself
You can look at each other
Or look at the face, the face of your god…

Un passage de son journal où elle décrit cela…

Je suis fascinée par les silhouettes encapuchonnées des hommes qui passent de l’ombre à la lumière ; ils ressemblent à des moines. Les chevaux, les carrioles, les voitures, les vélos et les milliers de passants s’activent aux tâches de la nuit… une cacophonie. […]un musicien, un conteur d’histoires, des singes perchés sur une épaules, ou des cobras obligés de danser…[…] Il y a autant de caché que de dévoilé…

Egalement, The Mystic’s Dream, chantée dans The Mists of Avalon en 2001 évoque des paysages si joliment et si simplement qu’il me suffit d’écouter la chanson pour les voir…

A clouded dream on an earthly night
Hangs upon the crescent moon
A voiceless song in an ageless light
Sings at the coming dawn
Birds in flight are calling there
Where the heart moves the stones
There that my heart is longing for
All for the love of you.

A painting hangs on an ivy wall
Nestled in the emerald moss
The eyes declare a truce of trust
Then it draws me far away
Where deep in the desert twilight
Sand melts in pools of the sky
Darkness lays her crimson cloak
Your lamps will call, call me home…

Plus j’en découvre sur elle, et plus cette personnalité curieuse me fascine, en plus de sa magnifique voix. J’aime voyager moi-même, découvrir des choses, et c’est pour ça que cette musique est ma préférée aujourd’hui.

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Commentaires
D
Tiens, c'est à moi que reviens l'honneur du commentaire d'inauguration de ton blog, j'ai pas intérêt à me planter ou à partir dans des digressions saugrenues.<br /> Je voulais en fait surtout dire que j'aime beaucoup l'ambiance particulière que tu réussis à donner à ton blog, et si je pouvais réussir à t'encourager à continuer de temps en temps, ce serait un plaisir. Mais bon, réussir à établir des priorités, c'est bien plus important. Tout de bon pour la suite.
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